Extrait du journal

Leurs relations avec l'armée avaient été bonnes, d'abord. Elles se gâtèrent quand les S.O.L. prétendirent exiger le salut des soldats et des officiers lorsqu’ils chantaient le ‘Horst Wessel Lied ’ vichyssois: “Maréchal, nous voilà. Il y eut des incidents. Dans les cafés, militaires et S.O.L. se prirent de querelle. La chose empira lorsque trois lieutenants aviateurs furent blessés à Ain-el-Turk et que l’un d’entra eux perdit uu œil. Les coupables furent arrêtes et traduits devant le Tribunal militaire. Leur chef Marc Dupont vola à Vichy et, en pleine séance du tribunal, le président reçut un télégramme ordonnant de suspendre le procès, il le fit en demandant confirmation de cet ordre et, sans attendre, prononça la condamnation ferme des forcenés....