Extrait du journal

lablement entendu avec M. le garde des sceaux et aurait constaté qu’aucun dissentiment politi que n’existait entre eux. M. le ministre des finances aurait lui-même reconnu que le discours qu’il a prononcé ne pouvait être publié dans l'Officiel, sans uns explication qui permit de croire (ce que l’oa aurait i u supposer), qu’il y avait entre M. le vice-président du conseil et lui un dissentiment politique qui n’existait réellement pas. (?) M. le ministre des finances aurait proposé comme moyen transactionnel d’écrire à M. le vice-président du conseil une lettre qui serait publiée et qui donnerait à son discours le sens et la signification qu’il lui attribuait. Ce mode de transaction, soumis préalable ment à M. le président de la République, au rait reçu son assentiment. Donc, lorsque le conseil s’est réuni, l’entente aurait été faite entre les principaux intéressés. Elle aurait reçu l'agrément du conseil tout en tier lorsqu’elle lui a été soumise, sans qu’au cun des minières ait remis, en conseil, soa portefeuille à M. le président de la République, sans que le conseil ait eu à se diviser en majo rité et en minorité. Laissons l'agence ollicieuse arranger comme elle le voudra la défaite de M. le vice-président du conseil. La droite du ministère a, dans cette circonstance, été moins forte que la gauche. C’est là l’important, et l'Agence Havas n’y peut rien....