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La France, 3 novembre 1899

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La France
3 novembre 1899


Extrait du journal

Mais vous voyez donc bien qu'il n’v a plus rien à faire! Ce n’est pas la première fois, et ce ne sera pas la dernière, que je le dis: « Ils n’en feront jamais assez. » A leur place, j’obligerais la masse de ce pays à travailler trente heures par jour—et pour 3 fr. 50 encore,— j’expulserais tous les curés, tous les moines, tous les frères de la doctrine chrétienne, je confisquerais tous leurs biens pour les donner aux juifs et aux protestants, et j’en ferais tant et tant que, d’ici quelques années, la France ne serait plus qu’un souvenir géographique. Qui s'en plaindrait en somme?! Personne,soyez-en convaincu. Car les caractères comme les dieux ont totalement disparu de chez nous. Aussi, je ne serais pas autrement surpris que le ministère WaldeckMillerand-Galliifet, restât encore pas mal de temps au pouvoir. Ils n’ont pas dit leur dernier mot et du reste, c est bien là les hommes qu’il nous faut. CHARLES BERNARD, Député de Bordeaux....

À propos

Lancée en 1862, La France était un quotidien suivant une ligne éditoriale à la fois libérale et favorable au Second Empire. Durant la Commune de Paris, le quotidien publia également une édition départementale imprimée à Tours. En 1874, Émile de Girardin, fondateur de La Presse et grand entrepreneur médiatique également proche d’Adolphe Thiers et de Gambetta, rachète le journal. Sur quatre pages, on y écrit de longs articles, en plusieurs parties, qui s’étendent parfois même sur plusieurs jours.

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