Extrait du journal

un; l’action vraie ne se dessinant qu’après les deux mariages. Il y a plusieurs scènes agréables dans le second acte, mais l’intérêt se déplace évidemment. Les «auteurs amènent sur le premier plan ce qui devrait nôtre que secondaire et rejettent dans la coulisse le sujet essentiel. On croyait assister aux mille épisodes d’une guerre comique | faite à deux pauvres jeunes gens inno| cents, condamnés à voir trois harpies — I des deux sexes — venir empoisonner j sans cesse le miel de leurs lunes amou reuses, et les auteurs nous donnent un petit drame tempéré, plus facile à faire a coup sûr, mais qui n’est nullement dans les conditions logiques de l’idée première. D’Herblay, l’aîné des deux neveux par alliance, a aimé ou aime la femme <1 un médecin, Dumarais, cousin d’Honorine, qui s’est hâté de contribuer à marier les jeunes filles, espérant pouvoir s’empa rer ensuite de l’esprit et de l’héritage de la tante. La quasi culpabilité du jeune homme détruit déjà en partie l’équilibre du sujet. Les collatéraux sont des lors, iusquTà un certain point, fondés dans leur hostilité. Le jeune mari n’est pas plus dramatique en laissant deviner une demi-passion pour une sorte de poupée qu’on entrevoit à peine, qu’intéressant en délaissant, après quelques mois de ménage, une femme jeune et charmante. C’est de l’Anlony à la glace. D’après les conseils de sa mère, qui a * - U...