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La France, 4 septembre 1839

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La France
4 septembre 1839


Extrait du journal

M. Duponchel est trop sensé, pour que ce projet lui ail souri; il a toujours dit qu’il voulait faire de Part, et par la réunion il descendrait à faire nu métier, et se dégraderait. L'Opéra est un gouvernement assez lourd, assez difficile, assez important pour qu’ou s’a contente : il y a là assez de confias d’amour-propre qui se heurtent a chaque instant, pour occuper la vie d’un homme et la bien employer. Ce ne sont pas les embarras qui manquent. Ils sortent de dessous terre a chique instant, on marche sans cesse dessus. L’Opéra est pavé, je ne dirai pas de mauvaises intentions, mais de susceptibilités excessives. Un vieux proverbe dit : Qui trop embrasse mal néVreinl. J'engage M. Duponchel à le méditer. Un tout de toutes les minutes, une discipline forte et sévère, une justice impartiale, un désir d’utiliser tout le monde, de ne sacrifier personne à un amourpropre exagéré , d’arriver au succès par l’ensemble e et non par les spécialités, voilà ce que doit faire un bon directeur. Eu outre, il faut que lui seul commande, règne et gouverne. La prospérité n’est qu’à ce prix....
La France (1834-1847)

À propos

La France est une feuille politique quotidienne fondée à Paris en 1834. Légitimiste sous la Monarchie de Juillet, elle est rédigée par Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, ancien directeur du Brid’Oison, et gérée par le chevalier D'escrivieux jusqu'au début 1835, année au cours de laquelle le journal et ses collaborateurs sont poursuivis pour avoir inséré dans un article de prétendues lettres rédigées par Louis-Philippe.

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