Extrait du journal

l’événement le plus néfaste de notre j sa sy®Patlie, histoire. Une Assemblée française, la mort dans l’me, allait consacrer la mutilation de notre glorieuse unité, œuvre de douze siècles. Les nobles et chères provinces qu’il fallait immoler étaient là devant nous, toutes saignantes de leurs cicatrices, représentées par leurs députés et s’attachant au sol béni de la patrie, comme les fils à leur mère, à l’heure du martyre et de la mort. L’Assemblée avait recueilli ces protestations d’amour et ces cris de douleur; elle avait ressenti toutes les angoisses de cette suprême agonie; elle avait vu défiler devant elle comme un cortège funèbre ceux de ses membres dont elle venait de briser la nationalité par un acte de raison et de nécessité; elle s’était séparée sous le poids d’une émotion qu’aucune plume ne pourra jamais reproduire....