Extrait du journal

Euiembourg était beau quand il était jeune homme... Et quand mourut Frédéric III, son noble père, Qui, lui, du moins ne déshonorait pas la guerre, Et gardait la grandeur calme des anciens rois, On l’entendait rôder dans l’ombre Comme un banc de requins quand le navire sombre, Et s’impatienter, et piaffer sur le seuil.... Il ricanait, montrant ses dents sous ses moustaches, Avec l’orgueil Tumultueux et fat des cabotins bravaches I 11 était là, comme un corbeau Boîleux d’une aile, Et faisant de doux yeux à la mort sans prunelle Pour qu’elle apprêtât le tombeau, — Vite, plus vite, » Et tout de suite — ... Et Frédéric, sachant que ce monstre attendait, Mourant prêt à subir l’épreuve, Avec angoisse regardait La mère que le fils affreux désirait veuve I... Et tous les deux, en frémissant, Se demandaient quel crime oublié, dans leur sang, En remontant les pentes de l’Histoire, e Avati par leurs aïeux, jadis, été commis, Pour qu’un infirme à la bassesse si notoire Devant le trône d’or fût mis Comme un pingouin rageur dievant un promontoire !...