Extrait du journal

Passant aux questions extérieures, M. Ch. Dupin aurait souhaité que le discours de la couronne eût rappelé les faits de l’expédition contre le Mexique et la république Argentine. Ces faits livrés a la publicité en mettant en relief la gloire de la manne française, auraient imposé silence à h malveillance. J arrive, dit l’orateur, a des intérêts plu* graves plus importais, en me tenant toutefois pans la reserve la plu sévère quant aux faits qui ne sont pas encore accomplis. Messieurs, j’applaudis à ces nobles paroles du discours de la couronde, que la France maintiendra le salut de l’empire ottoman, de cet empire surtout digne d’intérêt depuis l’avènement d un jeune prince qui n’a pas frit, comme ses prédécesseurs, couler le sang de sts proches, et qui s’est dévoué par des concessions a la prospérité de son pays; et vous le savez, Messieurs, quand des concessions ont été une fois faites à un pays, il n’y a pas de puissance qui puisse les retirer. L’année 1839estponr l’empire ottoman ce que 1789 a ete pour la Fran-e. une époque de régénération. Mais eu approuvant tout ce qu a fait la France pour le jeune sultan, l’orateur n entend pas qu’il fait e écraser i’Egypte. , . . , ....