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La France, 7 mai 1916

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La France
7 mai 1916


Extrait du journal

terre d’où il est né. Comme elle, il a tous les aspects possibles. Rien ne le limite, rien, sinon ce goût inné qui permet à la plus pauvre des jolies filles de France d’être une leçon d'art, simplement parce qu’un ruban avive sa chevelure. La guerre, qui a l’opacité de toutes les ténèbres, n’eût pas suffi à nous cacher cette clarté humaine. Il n’est pas superflu pourtant, que la Comédie-Française soit venue, chez nous, en attiser l’éclat. Et maintenant que les nobles gestes de Mme Weber et que la grande voix de M. Albert Lambert ne sont plus que dans notre souvenir, c’est avec gratitude que nous témoignons, grâce à l’accueil de ce journal français, que la Maison de Molière fut, un jour, notre Maison. Gustave PILLER. Genève, 4 mai. Echos...

À propos

Lancée en 1862, La France était un quotidien suivant une ligne éditoriale à la fois libérale et favorable au Second Empire. Durant la Commune de Paris, le quotidien publia également une édition départementale imprimée à Tours. En 1874, Émile de Girardin, fondateur de La Presse et grand entrepreneur médiatique également proche d’Adolphe Thiers et de Gambetta, rachète le journal. Sur quatre pages, on y écrit de longs articles, en plusieurs parties, qui s’étendent parfois même sur plusieurs jours.

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