Extrait du journal

Cette stipulation très nette et très clai re signifiait que le Comité des banquiers ne pouvait pas envisager l’hypothèse d une réduction de la dette allemande, j La Commission des réparations, qui l’a- , vait insérée elle-même dans le mandat i qu’elle confiait aux banquiers, se déjuge aujourd’hui en autorisant le Comité à déposer des conclusions audacieuses de rabais. Voilà un fait. La France seule s en tient fermement à la limite du mandat, tandis que l’Angleterre, 1 Italie et la Belgique même désavouent sa fermeté. Voilà un second fait. Enfin, l’éventualité de la réduction de la dette allemande menace tout particulièrement la France qui n’a presque rien touché des sommes considé rables qui lui sont dues et qui a avancé 90 milliards de francs à l’Allemagne. Voici un troisième fait. Après cela, on peut juger de l’esprit de logique et de justice dans lequel les Alliés continuent à apprécier la situation de la France par rapport à l'Allemagne....