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La France, 9 juillet 1894

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La France
9 juillet 1894


Extrait du journal

aucun parent ni allié dans les syndicats des grévistes, aident les grévistes dans leurs opérations. Des rubans et des faveurs de couleur blanche, emblème choisi par Dibb, l’or ganisateur de la grève, sont vendus dans la rue. On se les arrache. L’emploi de la force armée est loin d’être approuvé par les habitants, et la foule éclate en applaudissements quand on annonce que telle ou telle compagnie a refusé de marcher contre les grévites. On a dû renoncer à mettre en ligne la milice. A Sacramerito, les habitants donnent aux grévistes du café et de la glace, el l’on dit que la milice leur a fourni de# cartouches....

À propos

Lancée en 1862, La France était un quotidien suivant une ligne éditoriale à la fois libérale et favorable au Second Empire. Durant la Commune de Paris, le quotidien publia également une édition départementale imprimée à Tours. En 1874, Émile de Girardin, fondateur de La Presse et grand entrepreneur médiatique également proche d’Adolphe Thiers et de Gambetta, rachète le journal. Sur quatre pages, on y écrit de longs articles, en plusieurs parties, qui s’étendent parfois même sur plusieurs jours.

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