Extrait du journal

— La question peut être réglée avant, sans qu’une conférence soit nécessaire. Si elle ne l'est pas cette semaine, c'est qu’elle ne pourrait l’être que sur des bases nou velles, plus acceptables «pie celles, encore inconnues, annoncées par le prochain dis cours Baldwin. Rien ne nous presse. Nous tenons un gage ; nous 1 exploitons ; nous pouvons attendre le retour de notre déhi tour à la raison. L'Angleterre sait bien, par ailleurs, qu elle a besoin de nous. Nous avons besoin de sa flotte, — peutêtre... Mais elle a, — sûrement, — besoin de notre protection sur terre. Et si une agression d'un ennemi éventuel venait à se produire, cet ennemi serait forcément un ennemi terrestre, continental. Nous sommes donc encore plus exposés à don ner qu’à recevoir du secours... C’est une vérité qui se fait jour dans les milieux politiques anglais. Ce n’est pas un con sortium de banquiers ou de gens d’affaires qui peut longtemps en masquer la valeur au bon sens du peuple britannique......