Extrait du journal

Ne reprochez pas à certains d’entre nous de ne pas prendre parti contre les hommes, de ne considérer que les faits, de tirer des uns et des autres le meilleur parti. Car ceux-là forment la masse des ru ave s gens, qui, dans les querelles des groupes adverses, jouent le rôle un peu effacé, mais essentiel, de pondéra teurs ri de stabilisateurs. .-.lais j'en ai trop dit sur ces souve nirs, auxquels ma modeste personne n’aurait pas dû être mêlée. Voyons le fond des choses. Vous me reprochez de composer avec les principes et de m incliner devant certaines contingences ? Mais de quel le? contingences s’agit-il ? Des plus for midables assurément que le monde ait connues. Et vous êtes surpris qu’elles m’impressionnent et que je pe paraphra se pas le mol connu : Périssent les colo nies plutôt qu’un principe ! O ce principe fondamental du régime républicain, cette, collaboration étroite, du gouvernement et du Parlement, qui, parmi les Républicains, n’en proclame rait les bienfaits ? Faut-il que les temps soient anormaux et lns événements exceptionnels, pour que de vieux parlementaires, comme vous et moi, puissent se diviser, ne fûtce qu’un instant, sur une atténuation des garanties parlementaires 1...