Extrait du journal

Nous ne sommes pas de ceux qui ont ménagé les critiques à la conduite des affaires par les opportunistes et même par les radicaux, notre détachement de toute coterie ou ligue nous ayant tou jours permis de penser librement et d’écrire de même ; aussi userons nous de la môme liberté à l’égard des censures qui nous paraissent maladroites ou peu justifiées. De ce nombre est évidemment le dis cours écrit lu hier à la tribune par M. Kœchlin-Schwartz, nommé récemment député du Nord sur les mêmes bulletins que le général Boulanger. On a naturel lement induit de ce l’ait que le morceau débité 1 #er par l’ancien maire du huitième arrondissement, représentait les idées de M. Je général Boulanger sur la politique extérieure. Si cela était, îe général Bou langer se serait rendu un mauvais ser vice à lui-même en n’exposant pas de sa propre personne le système qu’il croit le meilleur pour les intérêts extérieurs du pays, car là-dessus il ne peut pas y avoir d’intermédiaires. Dans une déclaration touchant à la politique extérieure, venant de la part d’un personnage aussi connu en Europe que le général Boulanger, lui seul est autorise à peser ce qui doit y figurer et à éliminer ce qui doit ne pas y être dit. C’est un travail qui évidemment n’a pas été fait sur le manuscrit de M. KoechlinSchwartx, il ne faut donc y voir que l’ex posé d’idées personnelles comme tout dé puté eu a ou pourrait en avoir. Les idées de M. Kœchlin-Schwartz...