PRÉCÉDENT

La France, 19 juillet 1897

SUIVANT

URL invalide

La France
19 juillet 1897


Extrait du journal

francs que nous refusons de lui verser. Eh bien 1 que le syndicat agisse ! Il sera pour le moins piquant de l’entendre dire à une demoiselle dont la capricieuse indépendance est célèbre dans notre bonne ville : « Nous n’entendons plus, mon enfant, que vous puissiez disposer de votre per sonne... » Le syndicat, — pourquoi ? Je me le de mande encore — n'a pas accueilli mon of fre. Toutefois il ne s’était pas rendu. C’est donc avec une satisfaction très vive qu’aujourdhui je le vois tout à fait désarmé. Le secrétaire général du syndicat des photo graphes me parlait constamment d’une ju risprudence dont il ne me plaçait paa une ligne sous les yeux. Voici en échange un arrêt de la cour do Paris que je le supplie de mettre dons ses archives (Gazette du Palais du 10 juin 1897.) En principe il appartient à celui qui fait faire son portrait photographique d'en autoriser seul la reproduction et le photographe ne peut poursuivre (1) celui qui a reproduit le portrait après avoir obtenu l'autorisation de la personne re~ présentée. » L’arrêt fait justement remorquer qu’il en serait tout autrement si la personne pour suivie avait reproduit une photographie qui, par les conventions intervenues entre la personne représentée et le photographe, serait demeurée la propriété exclusive du photographe. Encore faudrait-il que la per sonne poursuivie, pour qu’elle fut condam née, eût eu connaissance des conditions particulières dans lesquelles les photogra phies auraient été exécutées « la personne représentée ayant consenti, moyennant la remise de quelques épreuves, à jouer le rôle passif de modèle, les clichés étant faits en vue de l’édition. » Tout cela est absolument conforme nu bon sens. Ajoutez encore que le syndicat...

À propos

Lancée en 1862, La France était un quotidien suivant une ligne éditoriale à la fois libérale et favorable au Second Empire. Durant la Commune de Paris, le quotidien publia également une édition départementale imprimée à Tours. En 1874, Émile de Girardin, fondateur de La Presse et grand entrepreneur médiatique également proche d’Adolphe Thiers et de Gambetta, rachète le journal. Sur quatre pages, on y écrit de longs articles, en plusieurs parties, qui s’étendent parfois même sur plusieurs jours.

En savoir plus
Données de classification
  • deschanel
  • capitan
  • pozzo
  • vogler
  • henry laurent
  • julien
  • hébert-stevens
  • lucien victor meunier
  • zola
  • célestin nanteuil
  • transvaal
  • paris
  • bretagne
  • douai
  • barc
  • lille
  • orléans
  • orsay
  • puget
  • bac
  • fives-lille
  • parlement
  • drouot
  • union postale
  • école polytechnique
  • mts
  • gazette du palais