Extrait du journal

Louis Buonaparte a déjà fait un voyage à File de Jersey, et que sa présence, en vue de nos côtes, rend plus difficiles les communications avec celle possession anglaise, tant est grande la terreur des fonctionnaires. Ils rêvent un débarquement perpétuel, des proclamations incendiaires, et puis le prétendant avec ses bottes à l’écuyère, son habit vert et le petit chapeau traditionnel. Ces craintes puériles ont amené une grande diminution dans le nombre des étrangers qui habitent cette partie du littoral, car les Anglais surtout aiment à aller et venir comme bon leur semble, et en voyant la susceptibilité ombrageuse de notre police, ils quittent la contrée pour ne plus y revenir. Il en résulte que cela appauvrit d’autant une province dans laquelle de riches étrangers semaient beaucoup d’argent, mais en revanche cela montre dans tout leur jour les constant et éternels bienfaits de la révolution de juillet....