Extrait du journal

le moindre incident pouvait réduire à néant, et qui pivotaient autour de cette question : — Qui pouvait avoir en sa possession le couteau de chasse do Lucien de Pretz ? Le jdus curieux, c’est que le marquis paraissait ne s’être point préoccupé ou tre mesure de cette circonstance. Il avait donné une explication banale, probable ment mensongère. Mais, en somme, il n’avait pas semblé réellement inquiet. De deux choses Tune, ou il savait qui était en possession de ce couteau, ou, eu tous cas, il était convaincu que cet homme ne pouvait venir se jeter à la traverse de ses projets. Arrivés à Mantes, les deux amis re commencèrent leurs pérégrinations. Elles ne furent pas de longue durée, car. à la seconde boutique de chapelle rie, le docteur aperçut au-dessus de la porte un écusson portant la bienheu reuse branche de gui. Lo cœur do Desinare battit violem ment quand il mit la main sur le bou ton de cuivre de la porte. Le chapelier vint au-devant (Veux avec son plus aimable sourire. — Ces messieurs désirent... — Monsieur, dit Desmare, je désire rais un bonnet pareil à celui-ci qui, je le crois, vient de chez vous. Et bravement il mit sous les yeux du fabricant la coiffure trouvée au Bré.— Très bien, monsieur, dit l’hemme. Mais je n’en tiens pas ordinairement, et il me faudra vous la faire sur com mande. — Prenez -moi donc mesure, lit Des mare en lui livrant sa tête. Puis, après un moment d’hésitation : — Est-ce que vous en avez déjà vendu plusieurs dans le pays ? — Aon, c’est la seule, et encore 1 aije faite sur modèle pour votre pauvre ami... Naturellement le chapelier supposait que la coiffure avait été confiée a Des...