Extrait du journal

Un cliché mis obligeamment à notre dis position par notre confrère le Temps, nous permet de donner à nos lecteurs un croquis du pont de l’Adour. Le pont apparaît, déversé et plié en deux tel que l’indiquèrent les dépêches. D’un côté se voit un éboulis de. maçonne rie sur lequel repose la première machine. La deuxième locomotive laisse* émerger de l’eau ses parties en relief, cheminée, dôme, soupapes et le haut de la chaudière ; seul le tender est presque totalement sub mergé. De l’enquête entreprise par MM. le* colo nel Marmier, MM. Lay, directeur du con trôle du réseau du Midi, Etienne, ingénieur en chef du contrôle, Malaperl, ingénieur en chef de la Compagnie du Midi, il sem ble résulter que l’accident devrait être attribué, comme nous le disions hier, eu « flambage », c’est-à-dire à un fléchisse ment brusque des « semelles supérieures »' du. pont; elles auraient perdu leur aplomb pour une cause ignorée, et le déplacement du poids considérable qu’elles supportaient aurait amené à son tour le fléchissement des « semelles inférieures », par conséquent l’arrachement du pont de ses appuis et son déversement....