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La France, 23 juin 1913

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La France
23 juin 1913


Extrait du journal

compagnie n’est qu'un agent de transmis sion. Toutes les mesures législatives qui semblent, au premier abord, ne viser que la société-tampon, se répercutent contre l'entrepreneur sous la forme d’un gonfle ment de prime. Cette année, comme les précédentes, la même plainte revient dans tous les rapports des conseils d’administration : « Alors que les charges résultant des cas de mort et d’incapacité permanente grave accusent sensiblement les mêmes proportions, les lé gères infirmités deviennent de plus en plus nombreuses, les dé]vonscs afférentes aux cas d’incapacité temporaire, aux frais mé dicaux et pharmaceutiques, ne cessent de croître dans une proportion anormale cl inquiêtanle. » A La Préservatrice, ces dernières dépen ses présentent, sur l’année précédente, une augmentation de 27.13 Ut) — alors que 1«» primes onl seulement augmenté de 11,02 0/tt. Et, dans presque toutes les autres socié tés, dans les mutualités, la proportion est la même. Ce grave danger a été signalé à la com mission parlementaire d’assurance et de prévoyance sociales. Les raisons en ont été données ; elles sont les mêmes que celles qui ont été fournies au Congrès de la Mutualité tenu récemment à Montpellier. C’est, d'une paît, le fibre choir absolu du médecin ; c'est, d'autre part, le tarif médical officiel à la visite. La commission de l’assurance sociale n’a même pas voulu envisager l’hypothèse d’une réforme possible. Il lui a semblé que c’était attenter en même temps à la dignité du corps médical et à la liberté de l’ouvrier. En ce qui concerne la dignité du corps médical, pris dans l’ensemble, nous ne con naissons personne qui soit capable de !a mettre en doute. L'immense majorité des médecins fait preuve d’une intrépidité, d'un désintéressement, d'un .souci prefesttormel qui place cette corporation dans un Mi haut rang social. Mais, dans tonte» les pto*...

À propos

Lancée en 1862, La France était un quotidien suivant une ligne éditoriale à la fois libérale et favorable au Second Empire. Durant la Commune de Paris, le quotidien publia également une édition départementale imprimée à Tours. En 1874, Émile de Girardin, fondateur de La Presse et grand entrepreneur médiatique également proche d’Adolphe Thiers et de Gambetta, rachète le journal. Sur quatre pages, on y écrit de longs articles, en plusieurs parties, qui s’étendent parfois même sur plusieurs jours.

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