Extrait du journal

nous laissons à chacun le choix de l’épi thète que mérite une allégation contraire à la vérité. La conscience publique se charge de châtier M. de Foürtou. Elle dira aussi que M. Gambetta, en exposant sa vie, a donné à tous ses amis une grande leçon de modération et a pris, vis-à-vis de lui-même, l’engagement d’a doucir les légitimes cris de son cœur, en présence des plus odieuses accusations. Cette fois encore, comme pendant l’or gie réactionnaire du cabinet de Broglie, le député de Belleville s’est offert avec vaillance aux coups de son ennemi poli tique. Le pays espère que son émotion, en apprenant ce duel, commandera à M. Gambetta de mépriser à l'avenir des in jures et de ne pas exposer une vie utile à la patrie. Nous livrons le bon combat contre la coupable coalition de droite ; ce n’est pas un duel qui peut trancher la lutte qui se poursuit en France depuis un siècle. Nous le demandons à tous les pa triotes : la France a-t-elle assez d’hom mes de rechange pour se représenter sans crainte son grand orateur à trente-cinq pas du pistolet rayé de M. de Fourtou, c’est-à-dire dans les conditions où MM. Laisant et La Rochette se sont blessés grièvement ? A. R. ... »i.. . . U CONTAGION DO RÉGICIDE...