Extrait du journal

Us ont voulu arracher ses décorations, ache tées au prix de tant de sang répandu. Qui sont-ils donc ces hommesî des Français? Non; do lâches sauvages? et non encore, car les sauvages ont du cœur et eux n’en ont pas : ce sont des monstres. En faut-il davantage pour éclairer les hom mes de bien, pour les faire sortir de leur tor peur et leur montrer que tout est. perdu, s’jls ne se hâtent d'apporter une digue puissante au torrent dévastateur qui menace de tout dé truire. Sans doute, nous avons notre brave et excel lente armée, elle fera des prodiges de valeur; mais devons-nous la laisser isolée en face de tant d’ennemis; ne comptons-nous pas dans ses rangs des frères, des ainis? les laisserons-nous j seuls au milieu du danger sans le partager avec eux ? Réunissons-nous, nombreux; marchons près de notre armée, pour triompher avec elle et sauver notre malheureux pays. Je suis heureux de vous annoncer qu'avant la fin de la semaine j’aurai deux bataillons com plets et, à côté de chacun d'eux, une compagnie d'élite, destinée à moraliser et à enlever les hommes qui les composent. Cette organisation demande un certain temps; il fallait former des bureaux, ce travail a été long; il est terminé, et depuis huit jours, les arrivants sont nombreux, les cadres sont très bons, et nous avons un tel choix d’officiers, que le résultat du recrutement que je suis chargé de faire ne peut être qu’excellent. Veuillez agréer, etc. CATHEHNBAÜ. a— D’HIER A AUJOURD’HUI...