Extrait du journal

« C’est seulement dans le apurant de la guerre, dit-il, qu’on constata que ces at taques aériennes n’avaient jamais <*1 lieu ; ces fausses nouvelles avaient été mises en circulation par les imaginations surexcitées. Il est inexplicable que, dans nos cercles dirigeants, on ait pu leur attribuer une valeur de faits si importàuxs qu’ils servis sent à justifier la déclaration de guerre... Si des raisons militaires ont fait paraître désirable de mettre 1 instant à profit et d’accuser les Français d’avoir ouvert les hostilités, cette démarche éait de trop gran de conséquence pour ne pas exiger un exa men sérieux des preuves sur lesquelles elle s’appuyait. Même si toutes les entreprises de l’annemi ainsi alléguées avaient été réelles, il était excessif de leur attribuer le caractère d’une offensive militaire, tout comme cela l’eût été à l’égard des folies commises de notre côté par quelques tètes chaudes. Les Français, de décision si prompte à l'ordinaire, ont été assez intel ligents pour ne pas déclarer la guerre à l’occasion de ces incidents isolés et pour nous laisser l’odieux de l’agression. Le fait que mon nom est attaché à cette lourde erreur, qui donne l’impression de l’invrai...