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La Fronde, 1 février 1904

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La Fronde
1 février 1904


Extrait du journal

La « carrière » n'était point, paralt-il, au grand siècle aristocratique, l'aristocralique institution d'aujourd'hui, ou, au moins, !'l'toit-elle sans intransigeance: l'état social de Mme l'ambassadrice manquait de prestige et même de quelque chose de plus. Elle tenait un tripot rue Mazarine, c'est le plus clair de sa situation. Pour le reste, elle était peutêtre bien la fille d'un avocat, mais sans doute celle d'une blanchisseuse ; et si de doux liens l'unissaient à J.-B. Fabre, l'ambassadeur qu'elle accompagnait, ce n'étaient point ceux du mariage. Le gouvernement du grand roi l'agréa bel et bien comme la compagne officielle de son représentant et 1 accrédita avec lui auprès de l'évêque de Habylone, seule autorité française établie en Perse. Vous criez au scandale ! Hélas ! Voyez ici un signe lointain du triomphe de la ploutocratie, Marie Petit était une déclassée, mais c'était une capitaliste.Service pour service, elle achetait par un prêt, la complaisance intéressée de l'Etat....
La Fronde (1897-1929)

À propos

La Fronde est un journal quotidien féministe fondé à la fin du XIXe siècle par Marguerite Durand.

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