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La Fronde, 3 mai 1900

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La Fronde
3 mai 1900


Extrait du journal

— Parce que, depuis qu'il est parti je suis « seule », seule affreusement, cérébralement. Il n'était plus mon mari, de- 9 1 puis longtemps, je méprisais ses vices, di j'en souffrais; mais c'est lui qui m'avait créé un cerveau, et je n'entends plus « parler » personne, maintenant 1 d° Elle avait raison, hélas, si tristement cirriraison 1 Voyez plutôt la vie des veuves, des isolées, des dépareillées. Laissant même de côté l'exploitation continue qui ^ < pèse sur elles, pour tous les actes de la ' vie, fussent les plus simples, envisagez P leur détresse mentale, si profonde ! ph N'être pas seule ! C'est l'élan, l'appel 1 de toute femme vraiment femme, même hors l'amour 1 av^ j Les enfants ?.. Une fois grands, s'ils vous sont étrangers par les aspirations,...
La Fronde (1897-1929)

À propos

La Fronde est un journal quotidien féministe fondé à la fin du XIXe siècle par Marguerite Durand.

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Données de classification
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