Extrait du journal

Ca dans le cœur d'une femme le sentiment si de la maternité, quand l'éloquence de la p nature y est demeurée sans effet. î Lorsque les hommes se font ainsi les drogmans du Créateur, ne puisent-ils e pas leurs convictions, dans le sentiment de ce que les femmes leur paraissent devoir faire relativement à eux-mêmes ? Et sans soupçonner en rien le désintéres- n sement de leurs discours, n'est-il pas c permis de croire que les conceptions très s, particulières de chaque homme, peuvent o ramener à ne pas juger avec beaucoup de sûreté dans quelle conduite la femme c se conforme le plus étroitement à son r devoir. „ , . à Pour moi, je le crois d autant mieux s que sur les sujets les plus futiles, aussi t bien que sur les plus essentiels, suivant l'âge, la position ou les préjugés de 1 é- 1 ducation, chacun conclut toujours dans f le sens qui s'ajuste le mieux à sa propre r situation.. , 1 S'agit-il d'un exercice innocent auquel t elles prennent quelque goût,l'un se récrie y sur la violence d'une pratique qui ne sied pas à la modestie du sexe. L'autre, y voit j une faillite au devoir qu'ont les femmes, y en toute circonstance, de ne se montrer 9 aux yeux que dans l'ajustement qui fait / le mieux valoir leur grâce. - < S'agit-il de certaines tentatives des femmes, forcées par les nécessités de la l vie, d'empiéter sur le domaine des hom- < mes, on leur rappelle gravement les de- < voirs d'un foyer qu'elles n ont pas. < A des femmes qui n'ont d'autre alter- i native que de périr de misère, ou de re- i noncer à tout ce qui peut faire leur vie \ douce et bonne, l'on parle des obligations i de la mûre, de l'épouse, de l'amante....