Extrait du journal

On se demande alors, dit le Bulletin commercial suisse, organe de la Chambre de Commerce de Genève, si, après avoir fait de l'Union des Biens une formidable forteresse où la femme est enfermée de toutes parts, le législateur a laissé un verrou si facile à ouvrir qu il suffit à une femme qui connaîtra la loi de contracter une dette malgré son mari et de laisser faire oontre elle une saisie forcément infructueuse pour, du coup, obtenir, à la requête d'un tiers, la séparation de biens que la loi lui refuse ? Alors tout le régime de l'Union des Biens ne peut subsister, en tant que régime légal, que par le principe, vrai en fait, que la femme ignorera la loi....