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La Fronde, 10 novembre 1898

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La Fronde
10 novembre 1898


Extrait du journal

En quelque temps que ce fût, dès que 1 (i je te vov&i? pour la première fois, j avais I t mur de toi : je te fuyais. Une terreur se- ( crête m'étreignait, et, comme tu t e n c apercevais, tu pensais : « Pourquoi m é-1 ( vite-t-elle, car tu ne savais plus... Un ! 1 pouvoir fatal te jetait vers moi a ton | t insu, certain de trouver dans mon mar-1 i tvre des plaisirs infinis. Tu voulais re- ( vivre l'ancien drame, l'ancien meurtre, 1 < l'ancienne volupté.... J ' Tu le voulais sans le savoir, ô bien I < aimé, et ce n'est pas de ta faute, si main- 1 j tenant ton baiser seul peut m arracher | i des pleurs... Moi, je ne suis pas fâchée, je dors en paix au fond de mes tombes, 11 sans amertume ni haine, dans la nuit j i froide, loin du fracas des hommes... |...
La Fronde (1897-1929)

À propos

La Fronde est un journal quotidien féministe fondé à la fin du XIXe siècle par Marguerite Durand.

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Données de classification
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