Extrait du journal

Il est assez paradoxal de constater que cette même société dont les représentants combattent le bénéfice pour le mari du produit du travail de la femme, accepte le régime dotal et ses conséquences avantageuses pour le mari. Il est admis, accepté, courant, ou'un homme profite dès son mariage de la dot que lui apporte sa femme, qu'il en consomme les revenus, qu'il continue à en vivre même après le décès de son épouse, au cas bien entendu où il n'en a pas dissipé le capital du vivant de celle-ci, éventualité qui se produit fréquemment sans que le dissipateur encoure plus de réprobation que de responsabilité....