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La Fronde, 28 juillet 1898

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La Fronde
28 juillet 1898


Extrait du journal

C'est trl,s effrayant, quand on est, la Huit, étendu dans un lit étroit comme une bière, au milieu d'une chambre noire et close comme un tombeau, d'entendre le tic-tac de la pendule. Il bat non seulement au point où il naît, mais aussi aux divers coins de la pièce, que, dans l'obscurité, on regarde sans les voir, il bat dans le bois du lit, à la tête et aux pieds, dans le parquet, dans le plafond ; il bat olus fort et plus sourd sous le drap où l'on cache sa tète, il bit en nous-même, il bat partout. On sait qu'on est dans une chambre dont les portes ne sont pas, à l'extérieur, verrouillées, dont on pour- j rait aisément s'échapper vers autre part, 1 vers tri's loin, et qu il n'y a qu'à étendre, hors du lit, Ta main pour faire la lumière. Mais on pense, sans pouvoir s'évader de la terrifiante obsession,il ceux qui furent enterrés vivants,etdequi le cœur s'éveille à grandes secousses épotivantables,et on ne L,)tige pas à cause d'eux qui nepeuvent pas bouger....
La Fronde (1897-1929)

À propos

La Fronde est un journal quotidien féministe fondé à la fin du XIXe siècle par Marguerite Durand.

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