Extrait du journal

Nous ne rééditerons pas, à propos de celte nouvelle iniquité, uté, les réflexions que nous suggérait dernièrement la saisie opérée au détriment des Religieuses de la Providence. La vérité, plus forte que les sophistes et les mensonges maçonniques, est aujourd’hui connue de tous ; et nos concitoyens savent parfaitement à quoi s’en tenir sur la p:étendue révolte des Congrégations. Les Ursulines, comme les sœurs de la Providence, sont soumises à tous les impôts de droit commun : cote personnelle et mobilière ; impôt des tourtes et fenêtres, contribution foncière, etc., etc. Elles ne refusent même pas d’acquitter cette taxe de 4 pour cent sur le revenu, qui est, dans certains cas, une véritable monstruosité légale ; — car elle calcule à raison du 5 pour cent de leur valeur brute le revenu d’immeubles qui ne produisent, en général, que le 2 ou le 3 pour cent ou qui, affectés à des œuvres de bienfaisance, constituent la plus lourde des charges pour les propriétaires, au lieu d’être pour eux un élément de rapport. (Et nous ne parions pas de l’argent placé en renies sur l’E'at, qui donne à peine le trois pour cent, et que l’on taxe pourtant comme s’il produisait le cinq !...)...