Extrait du journal
me qu'on appelle à la caserne voisine. 11 n'y a que d’humbles gens, mais ces humbles gens de France au cœur si noble. Et voici que, en 1844, les notables de Saint-Servan demandent à l’Acadé mie un prix Montyon pour Jeanne et l'obtiennent. Le supérieur à Dinan des Frères de Saint-Jean-de-Dieu et M. Du pont, « le saint homme de Tours », don nent leurs conseils et leur aide. Le nombre des sœurs s'accroit. Des villes voisines ou lointaines on les appelle. Deux Petites Sœurs partent pour Bor deaux fonder un asile avec 10 francs comme mise de fonds. En 1851, elles s'installent à Lyon et à Paris. Et la presse accomplit la « partie di vine » de sa mission : Louis Veuillot, Charles Dickens — émerveillé de sa visite de l'asile de Paris, en 1852, il écrit un article qui révolutionne les pays de langue anglaise — Le Temps, ré pandent le renom de l'œuvre. Alors, les rois et les peuples s'enthousiasment et l’on bâtit pour elle des maisons. Le 1er mars 1879, Louis XIII approuve les constitutions et donne à la congrégation l'universalité. Jeanne Jugan, jusqu’à 86 ans, se confondit avec ses sœurs, dans les plus humbles besognes. « Je n'au rais jamais pu croire à un tel bonheur ». disait-elle. Elle est morte en 1879 et re pose à La Tour-Saint-Joseph. Mgr Mignen, archevêque de Rennes, poursuit au Vatican sa béatification. e 9 • canne Jugan, pour nourrir ses vieil lards, rapportait dans un panier les « miettes » qu’elle avait mendiées. En 1851, à Lyon, le cardinal de Bonald achetait aux Petites Sœurs un âne por tant en bât deux couffins que menai: la sœur quêteuse. De bon matin, une Petite Sœur fait toujours sa tournée dans une vieille guimbarde que traîne un vieux cheval mené par un vieillard. La quête est le seul moyen admis par les -statuts pour nourrir 50.000 vieillards. La règle dé fend toute prévoyance pour le lende main. C’est l’abandon à la Providence ! Leurs asiles abritent la vieillesse des anciens et des nouveaux pauvres. Elles savent faire oublier le brillant passé et sont créatrices de bonheur. La règle fixe leur lever, en toute saison à 4 h. 30 et_ fait .alterner la prière et lès, soins aux vieillards. Et la Petite Sœur des Pauvres à qui j’ai été demander ce ma nuel. quand je disais que cette vie me paraissait bien dure, m’a répondu : « Je n’aurais pu croire à un tel bonheur ». Elle employait sans s’en douter,' les ter mes même de sa Mère, Jeanne Jugan :...
À propos
La Gazette de Bayonne de Biarritz et du Pays basque fut un quotidien régional publié entre 1923 et 1940. Son propriétaire Richard Chapon contrôlait alors un vaste réseau de publications en Aquitaine, dont La Petite Gironde. La Gazette de Bayonne de Biarritz et du Pays basque y piochait parfois des articles, voire des rubriques entières. Son contenu est, à l’exception de la troisième page, identique à celui de La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, publication jumelle.
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