Extrait du journal

Aujourd’hui, si vous le permettez, nous parlerons de... la pluie et du beau temps ! Après l’artillerie lourde à grande puissance, voici que l’artillerie lourde sur voie ferrée fait entendre sa voix. Voici en- effet la lettre que nous avons reçue de M. Pierre de l’A.L.V.F.: Bayonne, le 3 Mai 1922. Monsieur le Directeur, Il est un point que Jean- de l’A.L.G.P., dans les deux lettres qu’il* vous a adressées, 11’a pas fait ressortir (peut-être parce qu’il 11’est pas absolument prouvé), et au sujet duquel le général Chape! a publié, pendant la guerre même, une série d’articles intitu lés : « La Canonnade et la Pluie >. Ce qu’il y a de certain, c’esit que, sans qu’il ait été tiré un coup de canon, il pleut depuis le 19 mars sauf une interruption du 11 au 14 avril. Je ne puis m’errpêcher de faire cette ré flexion : si, par hasard, il y avait eu, pen dant ces 46 jours, quelque tir, qu’est-ce qu’on aurait entendu sur ce pelé, ce galeux d’où vient tout le mal ? Au fait, si, il y a eu les coups tirés < à blanc », le 12 mars), par les deux contnetorpilleurs venus pour l’inauguration du Monument Edouard VII ! (Il a plu ce jourlà, puis il a fait beau jusqu'au 18.) C’est .précisément où je veux en venir : Si- la canonnade fait pleuvoir quand il fait beau, on peut se demander si, inverse ment, elle ne peut amener le beau temps quand- il pleut. C’est la fortune pour la Côte d’Argent. PIERRE DE L’A.L.V.F....