Extrait du journal

doute peut-on mettre un peu d'ordre dans les débats mais avant tout ce qui s’impose c’est de mettre de l'autorité dans l’Etat. On a déjà réformé une dizaine de fois le règlement de la Chambre et chaque fois l'ingéniosité démagogique a su franchir les limites oui paraissaient les plus nécessaires. Et d'ailleurs ce que fait une réforme, une autre réforme peut le défaire. La ré forme constitutionnelle d'abord, voilà ce qui s’impose aux yeux rie notre confrère. L'AMI DU PEUPLE n’est pas moins sceptique. On sue sang et eau. dit-il, pour faire croire que le Parlement peut se guérir de ses épouvantables défauts! Pour remonter le courant, il faudrait autre chose qu’une commission d'étu de de la réforme d’un règlement. Il faut réformer l’Etat. Son premier de voir est d’assurer la justice dont la carence est due a ses fautes. Le Pays est saturé de paroles. Il demande des actes — et non des actes de comédie. Mais terminons sur une opinion qui fait contraste avec les deux précéden tes. C’est celle de L’HOMME LIBRE. D’après lui il convient de corriger les coutumes beaucoup plus que les insti tutions. Ce c u’il faut, c’est que les dé bats soient plus rapides, qu’il y ait moins d’interminables discours pour le « Journal Officiel » ; il ne faut pas. non plus, qu’on abuse de la question de confiance. Il faut, enfin, préparer plus sérieusement les projets et les discussions. De Rome à Genève Saint-Brice dans LE JOURNAL écrit au moment où se réunit le Conseil de la Société des Nations : « La quatre-vingt-quatrième session du conseil de la Société des nations, qui va être présidée par le ministre des affaires étrangères de Turquie, est 1 la première session normale de l’an...