Extrait du journal

Mais il est équitable, il est même prudent si l'on ne veut point passer pour un « Docteur Tant-Pis » obstiné et médisant, de reconnaître nue, depuis quelques jours, Biarritz et le reste de la Côte Basque ont vu accourir à elles, un afflux considérable de voyageurs. Je suis tenté de croire qu’il n’est guère d’hôtel, à l’heure présente, qui puisse disposer encore de chambres et les pen sions de famille, à leur tour, connais sent les faveurs des estivants. Enfin, dans nos rues et sur nos pla ces .nous assistons à nouveau au défilé ininterrompu et dense des voitures au tomobiles de toutes les marques et de tous les pays. Ça, c’est un critérium. Nous assistons, hélas ! aux encombre ments, aux « embouteillements » dont nous n’avions pas encore perdu le sou venir, en dépit de toutes les mesures prises. Et dire que les urbanistes d’il y a seulement trente ou quarante ans avaient cru voir « grand » en perçant les avenues actuelles ! Il faudra bien changer tout cela un de ces jours... Ce oui n'empêchera pas, sans doute, que vingt ans plus tard ou même moins, les nouveaux cons tructeurs essuieront à leur tour le re proche d'avoir été imprévoyants et mesquins....