Extrait du journal

COMMUNIQUE OFFICIEL FRANÇAIS DE 23 HEURES 17 mars. — Activité intermittente de l’artillerie, dans la région de la Pompelle. . .~i~ » . , , Sur la rive droite de la Meuse, le bombardement ennemi signalé ce matin a revêtu une grande intensité et a été suivi d’une série de fortes attaques alle mandes vers Samogneux, au nord du buis des Caurières et dans la région de Bezonvaux, de gros détachements ennemis ont abordé nos positions et réussi en divers points à pénéntrer dans nos lignes. Sous la violence de nos feux, les assaillants ont subi de très lourdes pertes et n’ont pu se maintenir dans les éléments où ils avaient pris pied. La lutte d’artillerie continue très vive dans cette région. D’après de nouveaux renseignements, nos troupes ont pénétré, la nuit dernière dans les tranchées ennemies, au bois de Malancourt SUR UNE ETEN DUE DE MILLE QUATRE CENTS METRES ET UNE PROFONDEUR DE HUIT CENTS METRES ENVIRON. Le chiffre total des prisonniers faits sur la rive gauche de la Meuse, au cours de la nuit dernière, dépasse 160, dont plusieurs officiers. * Journée calme sur le reste du front. AVIATION. — Dans la journée du 16 mars, nos pilotes ont détruit deux avions alle mands. Cinq autres appareils ennemis sont tombés dans leurs lignes, à la suite de combats. Il se confirme que quatre avions allemands nouveaux ont été réellement abattus les 13 et 16 mars. COMMUNIQUE OFFICIEL ANGLAIS ' 17 mars 1918 (soir). — Un détachement qui tentait la nuit dernière d’a border nos lignes vers Zonnebeke a été rejeté par nos feux d’infanterie et nos jets de grenades. Activité de l’artillerie ennemie au cours de la journée au sud de la route de Bapaume à Cambrai et recrudescence d’activité contre nos défenses arriè res au sud de Lens. Les tirs de l’artillerie allemande ont été également inten ses contre un certain nombre de points au nord du canal de La Bassée, au sud d’Armentières et dans le secteur d’Ypres. AVIATION. — Les opérations aériennes s sont poursuivies hier avec une grande ac tivité. Nos aviateurs ont de nouveau attaqué avec violence les cantonnements ennemis, bombardés sans interruption au cours des 2 heures précédentes. Us ont jeté treize tonnes de projectiles sur leurs objectifs qui comprenaient des can tonnements, deux champs d’aviation et trois importants dépôts de munitions. Dans un des aérodromes, un hangar a été complètement détruit et un Gotha qui commençait à s’é lever est retombé en s’écrasant sur le sol. Les combats aériens très vifs dans la matinée, ont légèrement perdu de leurs forces dans l’après-midi. SEIZE APPAREILS ALLEMANDS ONT ETE ABATTUS ET SEPT AUTRES CONTRAINTS D’ATTERRIR DESEMPARES. Six des nôtres ne sont pas ren trés. A la nuit, nos escadrilles ont attaqué de nouveau les cantonnnements de lepos ennemis. A minuit, une épaisse brume a arreté les bombardements qui s’étaient poursuivis jusque-là sans interruption. Tous nos appareils sont rentrés indemnes. Nous avons exécuté aujourd’hui un nouveau raid en Allemagne. Les casernes et la gare de Kaesersleutem ont été bombardés à plusieurs reprises avec de bons résultats. Des coups au but ont été observés sur la gare où ils on provoqué un grave incendie. Une autre formation, attaquée par de nombreux appareils ennemis, les a mis en fuite et a pu rentrer sans avoir subi de pertes. COMMUNIQUE OFFICIEL FRANÇAIS DE 15 HEURES 18 mars. — Des patrouilles* opérant au nord de l’Ailette, ont ramené des prisonniers au nord-ouest de; Reims et vers la Pompelle. Des coups de main ennemis sur nos petits postes sont restés sans succès. La lutte d’artil lerie continue sur la rive droite de la Meuse. Des reconnaissances enne mies qui tentaient d’aborder nos lignes dans la région d’Hardaumont et au nord-ouest de Bezonvaux ont été dispersées par nos feux. Dans les Vosges, assez grande activité d’artillerie au nord du Violu et sur les deux rives de la Fave. Rien à signaler sur le reste du front....