Extrait du journal

aux heures de classe; elle vous y invite même; le faites vous? Non. Vous préférez traîner votre soutane aux caboulots et aux réunions tapageuses. La loi militaire vous demande de payer en partie — elle ne vous retient qu’un an — la dette que tout français devrait être fier de payer au drapeau d’Austerlitz.... et de Sedan. Et s| votre éducation, si votre instruction, vous met au-dessus du commun, sachez que la dette est plus impérieuse encore pour vous comme pour les professeurs, les médecins et tant d’autres ! Instruction comme noblesse oblige. Quel exemple prétendez-vous donc donner de l’accomplissement des devoirs? Le curé de Bazeilles, mort pour la Patrie, vous renierait s’il pouvait vous entendre et, prenant un fusil, vous montrerait comme il faut ap prendre a s’en servir pour le jour du danger. • • Vous prétendez relever l’étendard du catho licisme menacé, d’après vous, par la Républi que, et abandonné par le reste du monde. Je ne répondrai à cette audace que par quelques lignes, que j’extrais d’une lettre toute récente, adressée par le Saint-Père à Mgr Lecot, de Bordeaux : Il est à la fois MALHEUREUX ET ABSURDE qu’il puisse se rencontrer quelqu’un qui, se vantant d'avoir plus souci de l’Eglise que Nous-même, s’arroge le droit de parler en son itom contre les enseignements et les prescriptions de celui qui est en même temps le protecteur et le ebei» de l’Eglise. Nous croyons à la vérité que ces hommes dont la conduite est à la fois si audacieuse et si indigne, ne peuvent trouver en France, parmi les vrais enfants de l’Eglise, personne qui soit de leur avis ou qui imite leur exemple. Veuillez méditer ces lignes, M. Diharras sary. Pour moi, plus modeste que vous, je me intente de les relever avec respect et sans commentaire, en vous faisant remarquer seule- « ment que l’exemple de la déférence aurait dû être donné par vous, prêtre, et non par moi, qui ne suis rien. E. SEITZ....