Extrait du journal

Dans un article récent nous avons fait un exact historique de la construction de l’Avenue des Pyrénées, et nos lecteurs ont constaté une fois de plus ce qu’ils savaient déjà ; que les auteurs de ce travail méritent la reconnaissance du public et, par surcroît, les injures des gens de mauvaise foi. Il est vrai qu’aujourd’hui, ne trouvant rien à répondre aux faits précis que nous avons expo sés, ces mêmes gens changent leurs batteries; la veille ils allaient jusqu’à accuser la munici palité d’avoir fait, à M. Baylion, un boulevard payé avec l’argent des contribuables ; aujour d’hui, convaincus de mensonge, ils viennent ergoter et dire : Ce boulevard aurait dû se faire par parties en trois, quatre ou cinq ans, et l’aqueduc de même, les deux marchant de front. Nous dirons même que l’aqucduc pressait beaucoup plus que le boulevard. Cet aqueduc, exécuté par parties de 300 mètres, je crois, depuis trois ans qu’on l’a laissé de côté, aurait au jourd’hui, en passant par la rue Mazagran, une longueur de 1,200™. Toute cette rue, qui en a le plus grand be soin, serait assainie ; les eaux pourraient être librement déversées dans ces conduits, et l’amélioration générale aurait une conséquence infiniment plus profitable que la construction de ces boulevards qui ne pressaient pas autant. Ainsi la ville aurait dû taire traîner en ,lon-...