Extrait du journal
D’UN JEUDI A L’AUTRE LE DISCOURS OU CHANCELIER DU REICH Le Fuhrer a prononcé, le 5 septembre, au Palais des Sports, * Berlin, en discours dont voici les passages essentiels : —- Un certain nombre d’adversaires se trouvent éliminés. Ce n’est que grâce à sa situation géographique favorable et grâce à la rapidité extraordinaire de sa retraite, que l’Angleterre a pu éviter le même sort. Car ce n’est pas du tout comme certains politiciens britanniques veulent le faire accroire, à savoir que l’armée bri tannique, rongeant son frein comme un cheval sauvage, brûle du désir d’être enfin lâchée contre l’ennemi allemand. Ils se trouvaient si près de nous et auraient fa cilement pu satisfaire leur désir. Ils se sont eux-mêmes éloignés de nous et ils se sont réservé le privilège de présenter ces éloi gnements comme étant de grandes vic toires. Le vaste territoire qui est actuellement dominé par les troupes allemandes a en core été étendu par notre alliée, l’Italie, qui a pris l’initiative en Afrique orientale en son temps et fait battre en retraite les Anglais. Les « succès » ennemis Naturellement, des « succès » ennemis s’opposent également à ces faits. Mais ce sont là des succès que la saine et normale raison humaine ne comprend pas. Nous sommes témoins continuellement de ce que la propagande anglaise tombe d’une gran de hauteur dans le plus profond abîme. Moi-même, par exemple, j’ai pu lire une fois : « Maintenant les dés de la guerre sont jetés. Si les Allemands ne réussissent pas à atteindre Paris — et ils n’y réussiront pas — c’est qu’ils auront perdu la guerre. Mais si, malgré tout, ils devaient atteindre Pa ris, alors l’Angleterre gagnera la guerre. » De cette façon, l’Angleterre a remporté de nombreuses soi-disant <■ victoires ». La victoire la plus glorieuse — à nos yeux l’insuccès le plus ignominieux — était la fuite de Dunkerque. Le Fuhrer cite quelques exemples de communiqués de guerre britanniques, dé montrant leur inexactitude. Ensuite est venue « la lière explication » dans l’Ouest. Justement, au cours de cette campagne, le plan allié n’a subi que des dé faites. La France est vaincue. Et quelle explication donne-t-on ? On dit . «Mainte nant l’Angleterre peut concentrer toutes ses forces. L’Angleterre est arrivée au point stratégique qu’elle a désiré et espéré sans cesse. Le fardeau France nous a seulement coûté du sang britannique précieux. » On dit, déclare entre autres le Fuhrer, que l’Angleterre s’était préparée pour une guerre d’une durée de 3 ans. A ce moment, j’ai dit au maréchal du Reich : « Gœring, préparez tout pour 5 ans. » Nous n’avons pas agi ainsi parce que nous croyions que la guerre allait durer 5 ans. Mais, advienne que pourra, l’Angleterre sera obligée de mordre la poussière. Je ne connais pas d’au tre échéance que celle-ci. Et quand on est très curieux en Angleterre et que l’on de mande : « Oui, mais enfin, pourquoi ne ve nez-vous donc pas ? » Tranquillisez-vous, nous venons I (Applaudissements frénéti ques.) Ce monde, s’écrie le Fuhrer, sera libre. On doit abolir une fois pour toutes ces abus, qui permettent à une seule nation de bloquer à son gré le continent entier. Dans l’avenir cela doit être rendu impossi ble qu’un Etat de pirates puisse de temps en temps et d’après ses caprices et ses dé sirs livrer 450 millions de personnes à la pauvreté et à la misère. Le Fuhrer rappelle qu’il avait tendu plus d’une fois la main à l’Angleterre. Comme vous le savez vous-même, dit-il : c’était dans le programme de ma politique étrangère. Je préfère maintenant combat tre, ce qui amènera une décision nette. Et cette issue ne peut être que celle-ci : la suppression du régime des misérables et abjects instigateurs de guerre. Les « alliés » de l’Angleterre Une situation doit être créée qui empê chera, dans l’avenir, une nation de tyran niser toute l’Europe. Et tous les alliés ne pourront pas aider l’Angleterre, malgré tout ce qu’ils pourront projeter. Nous sommes prêts à tout. Nous avons la volonté et la décision d’agir à n’importe quel moment. Lorsque les Anglais entrè rent en guerre, il y a un an, ils espéraient en un allié, le général « Révolution », puis qu’ils n’avaient aucune notion de l’état populaire national-socialiste. Le général e Révolution » restait introuvable. • Ils comptèrent sur un autre allié, le général « Faim » . Nous avons prévu quo les « grands » philanthropes essayeraient d'affamer nos femmes et nos enfants, com me pendant la guerre mondiale, et nous avons préparé la riposte. Aussi, ce général ne représentait-il qu’une spéculation man quée. On est actuellement sur la trace d’un troisième général, le général « Hiver ». Les Anglais devraient, s’ils prennent do tels généraux, nommer « Grand Maréchal » le général « Bluff ». Il est leur seul allié. Avec ces moyens, ces messieurs ne gagneront pas la guerre, et les autres moyens sont, Dieu merci, dans nos mains et resteront dans nos mains. Quand l’heure aura sonné, nous mettrons à la place des généraux « Faim » ou « Révolution » ou « Hiver » ou « Bluff », le général do l’action. Et nous verrons celui qui rend le mieux. Le Fuhrer mentionne, dans ses autres déclarations, le remerciement du peuple allemand à ses soldats....
À propos
Lancé en 1878, La Gazette de Château-Gontier fut un bihebdomadaire, puis un hebdomadaire local. Collaborationniste pendant l’occupation, il est interdit en 1944.
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