Extrait du journal

Brésil, de lui faire remettre le mon tant de l’héritage contesté, moyennant une commission de 80 0/0. De plus, M. Caillaux aurait à se reprocher une opération encore plus audacieuse, à laquelle se serait prêté le Comptoir d’Éscompte. M. Caillaux et les personnes mises en cause par M. Calmette lui ont op posé démenti sur démenti, auxquels le directeur du Figaro a répondu par la production de documents assez peu probants. Notre impartialité nous oblige à le constater, de même qu’elle nous contraint de déclarer qu’il est des tractations louches, certaines,dont on ne peut jamais fournir la preuve. Il n’est pas d’usage, en effet, d’offrir ou de demander des reçus de sommes d’argent, reçues ou données sans mo tifs plausibles pour desservices ou des besognes moins avouables encore. M. Calmette, depuis jeudi, a passé, selon ses dires, à un autre genre d’exercices. Ses nouvelles révélations, qui, cette fois, sont étayées par des faits indiscutables, malgré les démen tis, ne rehaussent pas, tant s’en faut, lo prestige du Ministre des Finances. Nous aurons, sans doute, l’occasion d’y revenir....