Extrait du journal

donner une apparence de légalité à des actions honteuses, arbitraires. Quand donc avez-vous eu le culte des grandes choses ? Est-ce quand vous avez rappelé les incendiaires et les assassins ? Est-ce quand vous avez envoyé un régiment pour chasser dix reli gieux octogénaires ? Est-ce quand vous êtes venus dé clarer mensongèrement que vous ne vouliez rien tenter contre la Tu nisie, rien tenter contre le Tonkin ? Est-ce quand vous avez désavoué l’amiral Pierre, ou quand vous avez fait officier delà Légion d’honneur un insulteur de la France ? Est-ce quand vous avez protégé les régicides, ou quand vous avez toléré chez vous que vos complices d’hier insultassent publiquement les têtes couronnées, fussent-elles des têtes de femmes et des têtes sacrées, fût-ce celle du Pape ? De grandes choses, des œuvres considérables ? Eh bien ! nous vous mettons au défi d’en citer une seule dont un peuple puisse être lier. Au contraire, la France n’a qu’à rougir de ce que vous avez fait. Toutes vos œuvres ont été petites, mesquines, misérables. Votre culte est celui du mal : vous n’en n’avez pas d’autre. Et ce qu’il y a de plus triste pour nous, et de plus honteux pour vous, c’est que vous êtes condamnés à n’en pas avoir d’autre ! — (Lüj Patrie.)...