La Gazette de Château-Gontier 27 mars 1881

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Extrait du journal

Nous avons bien un document pu blic où on atteste que les sœurs des hôpitaux sont « des collaboratrices « zélées, disciplinées, d’une probité « incontestée, et qui, dans bien desn pourrait fournir, c’est qu’on s’est bien gardé de consulter le corps médical avant de les chas ser; soyez assuré que si l’on avait cru pouvoir obtenir de lui un avis favorable, on n’y aurait pas manqué. La vérité, c’est qu’on n’est plus qu’un crétin du moment où l’on n’est pas du même avis que les ré publicains. Passez votre vie au lit des malades, vous n’êtes seulement pas capable de dire si les sœurs sont aptes à les bien soigner. La Répu blique n’en veut plus, il faut hurler avec elle : A bas le béguin ! et vive la laïcité ! Le vrai type du gardemalade, c’est Toussaint ; voilà un homme qui s’entendait à soigner les malades à l’hôpital Saint-Antoine, surtout quand ils avaient la fièvre typhoïde comme le malheureux Monier : coups de pied, coups de poing, camisole de force... Il l’a si bien soi gné qu’il l’a guéri... pour jamais. Et dire que les médecins ne lui ont pas témoigné leur reconnaissance et qu’il s’est trouvé des juges assez peu républicains pour le condamner !...

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Lancé en 1878, La Gazette de Château-Gontier fut un bihebdomadaire, puis un hebdomadaire local. Collaborationniste pendant l’occupation, il est interdit en 1944.

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27 mars 1881