Extrait du journal

| de Lusignan ne s’occupe pas de son sort, ce dont je doute, ce sera moi qui lui procurerai un emploi où il pourra vivre tranquillement... Mais j’ai à vous parler... Le plus pressé est de vous débarrasser de ce galant qui excite ainsi votre bile à tous deux... Or ça ! l’ami, continuat-il sèchement en s’adressant au cap'taine La Valeur, combien te faut-il pour que tu consentes à déguerpir au plus vite ? Le garnisaire assermenté du roi ne parut pas avoir entendu cette question. Il regardait Dominique, qui s’était assis à l’écart, tandis que Pierre de Lauraguais et Ducloux se tenaient debout à sa droite et à sa gauche, comme s’ils le surveillaient étroitement. Dominique, de son côté, semblait connaître très bien le capitaine La Valeur ; mais, sans doute, il ne se souciait pas d’entrer en rapport avec lui pour le moment, car il détournait la tête et enfonçait son chapeau sur ses yeux. Lauraguais dut répéter avec im patience : — Je te demande, l’ami, de com bien maître Nicolas est redevable au fisc pour qu’on lui impose ta fort désagréable présence ?...