Extrait du journal
comme eux , comme les conseillers des autres Mains, sur des fauteuils uniformes. Sur une table couverte d’un riche lapis de velours , qui porte , brodées en or et en bosse , les armes de la ville , et devant les consuls , est déposé le livre dans lequel le conseilgénéral inscrit depuis deux siècles les noms des hahitans ayant droit de cité; ce sont ceux qui , nés dans la ville de parons domiciliés, y vivent de leurs rentes, de leur profession , d'une industrie, d’un métier. Ce sont des étrangers qui[, après avoir prêté serment de se soumettre aux lois, aux usages ne la cité, y ont fixé leur domicile depuis cinq ans. Tous subissent les charges communales ; tous peuvent être électeurs; tous sont éligibles aux fonctions consulaires. Tandis que le peuple remplit de tumulte la place sur laquelle est ronstruit l’hôtel-dc-ville , le silence qui règne dans l'as semblée n’est interrompu que par la voix du premier consul qui la préside, et qui va rappeler l'objet et l’importance de la réunion. n Citoyens, a-t il dit, lorsque dans le plus grand nombre » des localités l’établissement de la commune n’était que le » succès (l une négociation toujours difficile, quelquefois bon » teuse, entre le peuple et. le seigneur, le calcul de l’avarice n ou la suite d'une révolte , les vertus, les services, le dévoue» ment de nos ancêtres , la magnanimité, la reconnaissance de » leur souverain constituèrent la nôtre dans son berceau, à » côté de nos vieux usages qui proclamaient le jugement de » l'halé.tant delà cité parle juge de la cité; sa liberté indivi» dttelle , In libre disposition if' ses biens, son libre rtiauge» ment d ; rlnmiriie , son droit de port d'armes , et de voter » I impôt, fut déposé", par le souverain et parle peuple, rctle » charte communale , qui montre le peuple stipulant hiiule» m nt sou avenir de droits, de franchises et de libertés, et » le souverain lui en garantissant la jouissance , jurant de les re» .perler et de les défendre, en retour de la fidélité qui lui était » Depuis 1192, époque de ce glorieux contint, et pendant » deux siècles en possession constante de choisir parmi eux...
À propos
La Gazette du Languedoc fut une feuille monarchiste légitimiste publiée à Toulouse et distribuée dans ses environs entre 1831 et 1857. Plusieurs fois poursuivie par la Monarchie de Juillet et par le Second Empire, La Gazette du Languedoc servait de plateforme pour l’opinion légitimiste dans la région. Ses bureaux faisaient office de véritable siège pour les partis politiques issus du mouvement, inquiétés par les soutiens de la duchesse de Berry, notamment après son expédition manquée de 1832 et sa tentative de se déclarer régente au nom de son fils "Henri V".
En savoir plus Données de classification - delpech
- charles x
- gely
- marquié
- jean ville
- françois darbas
- jean colombier
- argent
- ménard
- espitalié
- france
- goritz
- allier
- espagne
- gratz
- allemagne
- paris
- orléans
- montbrison
- vidal
- faits divers
- dell