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La Gazette du Languedoc, 22 juillet 1852

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La Gazette du Languedoc
22 juillet 1852


Extrait du journal

vertu de la loi sur les départements et les Commu nes. Déjà se déclarent les candidatures pour les conseils généraux. Est-il besoin de dire que, d’après la condition du serment imposée anx fu turs élus, la plupart des candidats peuvent être considérés comme des adhérents du système éta bli? C’est donc d’après cette donnée que les élec teurs doivent se décider ou à voter ou à s’abstenir. Ce qu’on appelait l’opposition n’aurait ici aucune opportunité, le pouvoir étant résolu à n’en point souffrir et s’étant réservé à cet effet le droit de dissolution. «Le gouvernement, dit le Moniteur du 16 juillet, plein de prudence contre les éventua lités exceptionnelles des résistances passagères , a demandé et obtenu que la loi accordât un droit de dissolution. » Ainsi toute tentative pour faire triompher dans un canton une opinion politique en dehors de l’influence de l’administration et contre celte in fluence même, n’aboutirait qu’à compliquer la si tuation. Si la majorité des cantons se prononçait contre, il y aurait inévitablement dissolution. Si l’opposition était en minorité, elle ne montrerait que sa faiblesse. C’est ici que la liberté de la conscience et des suffrages doit exister dans toute sa plénitude. De même qu’on peut prêter ou refuser le serment, on peut également donner ou réserver son suffrage. Ces deux questions ont même une intime liaison entre elles, puisque l’élection a pour but de faire entrer au conseil général un candidat qui devra prêter le serment. Engager une lutte malgré ces considérations, ce serait prendre une peine inutile. C. DE Béai REGARD....

À propos

La Gazette du Languedoc fut une feuille monarchiste légitimiste publiée à Toulouse et distribuée dans ses environs entre 1831 et 1857. Plusieurs fois poursuivie par la Monarchie de Juillet et par le Second Empire, La Gazette du Languedoc servait de plateforme pour l’opinion légitimiste dans la région. Ses bureaux faisaient office de véritable siège pour les partis politiques issus du mouvement, inquiétés par les soutiens de la duchesse de Berry, notamment après son expédition manquée de 1832 et sa tentative de se déclarer régente au nom de son fils "Henri V".

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