Extrait du journal

("n instant ragaillardis par la vue <1 un évêque, les voici retombés aux notaires. La vue d'un notaire les fait bâiller: plus on en condamne, plus il en repousse.... Toujours les mêmes : frais, jeunes encore, roses, frisés et parfumés, ces messieurs signent, entre deux refrains (l'Yvette ( cuissert. des remploies de fonds totaux fantastiques. Foin des bons vieux habillions d'aulrefois, aux lunettes d'or perspicaces, aux ventres em breloques de reliques de famille qui s’asseyaient à la table de leurs clients de vingt ans. en face du curé de la paroisse ! Vieux notaires qui (diriez à nos pères un bon conseil en même temps qu'une bouh* prise de tabac, ou êtes-vous allés ’ Où s'en vont toutes les vieilles lunes ! Aujourd'hui, on vous moissonne dans la tueur de l'âge: plus de fronts chauves parmi vous, plus «b* gros ventres, on ne vous permet plus (h* blanchir sous un honnête harnais. Ces juges impitoyables, qui viennent fourrer leur nez dans vos élégantes études et que 1*1111 «h* vous a si spirituellement nommés 1" I ntl uciiza des notaires: ces braves juges, sauveteurs de contrats en détresse, ne vont point vous permettre d'être fin de siècle, autant que vous l'eussiez désiré. On va tellement vous décimer qu'il n'en restera plus. .h- me demande. avec un rire de Méphisto. quelle est la chose que l'on pourrait bien mettre à la place des notaires ?... Il n y a pas a dire, il faut se hâter d'inventer, car l'espèce s'en va mourant... Vingt-cinq francs de prime à qui donnera une idem....