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La Gironde, 4 mai 1873

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La Gironde
4 mai 1873


Extrait du journal

'ailleurs d’attendre lu compte-rendu de la séance hebdomadaire de lu commission, qui a lieu aujourd’hui méso, pour connaître les sentiments et les intentions «les royalistes ardents qui en forment la majorité. Ces messieurs, à eu que nous apprend l'Agence Havas, ont tenu hier une réunion préparatoire, et là, après avoir reconnu qu'il y avait beaucoup à faire, ils ont décidé qu’ils no feraient rien, En revanche, ils se sont rencontrés dans un concert «le récriminations contre M. Tliiers, m dont la politique est énervante et conduit la France à sa ruine. >» L’accusation est grave; * toutefois, venant qualifies semaines à [Xiino après* le règlement définitif de l’indemnité «le guerre, elle paraîtra un pou hasardée. On aura de la peine à distinguer ce qu’il peut bien y avoir d’énervant dans uuo politique qui a partout maintenu un ordre vigoureux, et, d’autre part, la France paraît s’approcher beaucoup plus «le sa libération que «le sa ruine. De plus, la colère de la commission Je imminence a cela de bon, qu’elle continue tous les renseignements donnés par la presse républicaine sur la forme résolution «le M. Tliiers «le persévérer dans la politique «lu Message. Qu\m maudisse, à Versailles, l’aveuglement du grésillent, son obstination à s’appuyer sur la gauche; qu’on méconnaisse tous les services rendus par lui, peu importe ; toutes les injures de la «Imite ne diminueront pas «l’une once la popularité de M. Tliiers; elles sont plutôt laides pour la consolider et pour mettre en lumière la mauvaise foi «lus royalistes, lesquels ne cessent pas «le le vilipender dans leurs cercles, mais invoquent son prestige «m se donnent pour ses amis toutes les fois qu’ils sollicitent les suffrages «les électeurs....
La Gironde (1853-1935)

À propos

La Gironde est un quotidien régional fondé en 1853 par Haussmann, alors préfet de la Gironde, et grâce à l’appui Théodore-Casimir Delamarre, propriétaire de La Patrie. Racheté quelques mois plus tard par Gustave Gounouilhou, le journal devient à partir de 1857 anti-gouvernemental, opposé à Napoléon III. Modéré, il devient ainsi une force d’opposition républicaine et régionale, et un produit culturel de large consommation, au point d’être suspendu de deux mois en 1864 et poursuivi en 1869. Il sera remplacé par La Petite Gironde.

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