Extrait du journal

NOUVELLES OU JOUR. Une dépêche de Naples en date du 28 prétend que le jeune roi François II veut vendre chèrement sa couronne ; appuyé par le comte de Trapani, il se propose de tenter en personne la chance des armes. Cette résolution chevaleresque, si este est exécutée, donnerait quelque satisfaction aüx partisans de la légitimité en France. Les événements accomplis pendant ces dernières années ne leur ont apporté aile déboires et humiliations. Partout les représentants augustes du droit divin, non-seulement ont subi de rudes échecs, mais encore se les sont attirés par défaut d’énergie et par manque de dignité A Florence, c’est un duc qui, au premier mouvement populaire, va abriter sa personne derrière les bedonmuettes étrangères ; à Modène, c’est un sauté duc qui fait précipitamment emportant jusqu’aux boutons d argent de son palais; en Espagne, c’est un prétendant qui se laisse prendre sans coup férir, fait des serments pour obtenir sa liberté, et les viole après l’avoir obtenue ; en Sicile, enfin, c’est François II’lâchant pied avec une armée de 20,000 hommes devant 2,000 chasseurs des Alpes,’et Sigrtatit une capitulation peu glorieuse avec « son excellence » le général Garibaudi....