Extrait du journal

BULLETIN DU JOUR Nous renvoyons à notre correspondance de Madrid pour les nouvelles d’Kspagne. Elle, signale l’influence funeste et de plus en plus prépondérante dans les conseils du gouvernement de deux hommes dont nous avons dés le principe suspecté les intentions et pressenti les menées. Notre correspondant a raison de dire que le premier devoir des trois partis victorieux était de laisser à l’opinion publique le soin de se manifester librement, sans essayer d’exercer autour d’eux une pression quelconque. C’est à ce devoir qu’ont manqué et que manquent tous les jours le maréchal Prim et M. Olozaga, sans compter le groupe de meneurs subalternes, mais infatigables, dont ils disposent ou qu’ils inspirent directement. Il est k craindre que l’influence personnelle de ces deux hommes ue soit mise à profit par les ennemis de l’Espagne, intéressés à la troubler et k l’entraver dans l’œuvre de sa propre régénération....