Extrait du journal
BULLETIN DU JOUR La aéauoe d hier, lu première de la session «< historique » qui vient de s’ouvrir, pour employer l'expression de M. Barthélomy-Saint-Hilaire, se résume tout entière dans un incident, cuis. dans un incident significatif. Comme on 1 avait annoncé, M. Changarnier a déposé son interpellation sur ou plutôt contre la politiqua intérieure du gouvernement. Cette interpellation, rédigée dans les termes les plus agressifs, vise «lirectouiont le nouveau cabinet, qu’elle accuse de no pas offrir des garanties suffisamment conservatrices. C’est doge à la droite et au centre droit, cloute lus membres ont signé on masse lu pièce déposée par le compagnon d’armes de M. Bazaine, c’est a ce» deux groupes que revient l’effrayante responsabilité de l’offensive et, des événements quelle va provoquer. Si, ce qu’à Dieu no plaise, le pays se trouve livré dans quelques semaines à «les aventurée périlleuses; si la crise où nous entrons amène la suspension des affaires et, répand partout l’inquiétude; si le crédit de la F rance est ébranlé, a l’heure méso où doivent échoir les derniers termes de l’indemnité de guerre, qu’on s’en souvienne, dans nos campagnes et dans nos villes, c’vit aux royalistes de l’Assemblée de Versailles qu’il en faudra demander compte ; ce sont eux spis, sciemment, sans scrupules, d’un cœur léger, nous précipitent vers les agitation» suprêmes. Nous ne l’oublierons pas. C’est, aujourd’hui petitement que sera fixé le jour où l’on discutera l'interpellation Changarnier. Ainsi l’a demandé M. Du taure, spis, en même temps, a déposé deux «les projeta de lois constitutionnelles. La véritable lutte ne commencera doge qu’à la séance de ce soir. Un se comptera tant, sur cette date qu’à propos do l’élection du président, si toutefois il se «•onfirrae que M. Martel soit opposé à M. Buffet....
À propos
La Gironde est un quotidien régional fondé en 1853 par Haussmann, alors préfet de la Gironde, et grâce à l’appui Théodore-Casimir Delamarre, propriétaire de La Patrie. Racheté quelques mois plus tard par Gustave Gounouilhou, le journal devient à partir de 1857 anti-gouvernemental, opposé à Napoléon III. Modéré, il devient ainsi une force d’opposition républicaine et régionale, et un produit culturel de large consommation, au point d’être suspendu de deux mois en 1864 et poursuivi en 1869. Il sera remplacé par La Petite Gironde.
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