Extrait du journal

Mais iï ce récif, \I. Gérault-richard oppose le sien. 11 n'est pas vrai qu' aucun moment ses électeurs aient été violentés dans la manifestation de leur libre volonté. S'il y avait à la Guadeloupe beaucoup de soldats, c’est qu’ils y avaient été expédiés à l’occasion des grèves qui ont ensanglanté la colonie. De même pour 1 navires embossés h la Basse-Terre. Oui, M. Gérault-richard a distribué des montres. Il on a distribué cent. Encore n’a-t-il pu en offrir à tous ses amis. quant aux colliers pour les femmes, il n’est pour rien dans ces largesses. S’il était nombrcuseinenl escorté dans ses tournées, c’est que la coutume de là-bas le veut, ainsi. — « Dès l’ouverture de la période électorale, dit-il, les bonnes laissent les enfants, les cuisinières abandonnent, la cuisine, et les hommes désertent l’atelier ou les champs; tout ce monde entoure son candidat. On voyage ainsi de commune en commune. » Chaque candidat est, 'donc escorté par ses amis. De quel droit lui refuserait-on le plaisir de laisser chacun d’eux une médaille en souvenir? 11 proteste contre les imputations apportées par M. Charles Dumas au sujet de la sincérité des opérations électorales. Si les sections de vote étaient occupées par la force armée dans le but d'intimider les électeurs, comment n’a-t-il pas eu la majorité élans toutes les communes et a-t-il été mis en minorité dans sent d’entre elles ? ■ ....